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Ma pratique se déploie comme une traversée du miroir, nourrie par la pensée de Luce Irigaray et Ce sexe qui n’en est pas un. J’y interroge les normes qui structurent les corps, les formes d’altérité et les rapports de pouvoir, à travers la peinture et l’écriture.

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La photographie, dissoute dans la peinture, devient chair de l’image, tandis que figures humaines, animales et végétales fonctionnent comme des métaphores de vulnérabilité et de domination, en lien avec un héritage culturel suisse marqué par le contrôle et la retenue. Bleu, rose et violet, historiquement associés à des genres, ouvrent des espaces entre soin et cruauté.

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Mes inspirations viennent d’images de mon intimité, de documentaires et d’histoires qui explorent l’évolution des rapports de domination ainsi que des dérèglements sociaux et climatiques. Je puise également dans la littérature pour nourrir ces réflexions et former mes espaces intérieurs, avant de revenir à la peinture.

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Écriture et peinture se répondent, utilisant la métaphore pour explorer la vulnérabilité, le désir et ce qui fait mal ou fait du bien, et offrir ainsi de nouvelles formes d’altérité.

EN

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My practice unfolds as a crossing of the mirror, inspired by Luce Irigaray and This Sex Which Is Not One. I explore norms that shape bodies, forms of alterity, and dynamics of power, working between painting and writing.

Photography, dissolved into paint, becomes flesh of the image, while human, animal, and plant figures act as metaphors for vulnerability, domination, and inherited cultural constraints. Blue, pink, and violet, historically linked to gender, open spaces between care and cruelty.

My work draws on images from my intimacy, art history, science, documentaries, and literature. Paintings create interior spaces, like Woolfian rooms of one’s own, read as metaphorical self-portraits of feminine condition. Writing nourishes and extends this work, using metaphor to express what hurts and what heals.

© Clémentine Bossard 2025

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